Petite Fée

Petite fée qui déploie ses ailes par une belle nuit d’hiver. Où les gens ont froid et se serre les uns contre les autres pour se réchauffer. Où le feu crépite dans la cheminée, où la neige commence à tomber au dehors. Où les gens se regroupent autour de la cheminée et commencent à se raconter des histoires.  Petite fée qui danse dans le vide, où tes pieds semblent prendre appui sur des éléments qui nous sont invisibles à nous pauvres humains. Une chorégraphie aérienne où tu sautes de point en point dans le vide. Tu voles, tout simplement. Petite fée qui regarde la ville en dessous de toi et qui se demande où sont passés les rêves des gens. Ceux que ceux-ci, pour les plus grands, avaient lorsqu’ils étaient petits. Petite fée comme tu dois te sentir seule par cette nuit glaciale. Comme tu dois être triste de ne pas pouvoir participer aux milliers de fête qui ont lieu dans les milliers de maisons que tu es en train de contempler. Là où les parents sont occupés à se remémorer des moments de leur vie, et où les enfants sont à moitié éveillé, somnolant aux pieds de leur parents, essayant en vain d’entendre la fin de l’histoire.

Petite fée qui ressemble à ces elfes que l’on ne voit que dans les livres, avec tes longs cheveux blonds et tes petites oreilles en pointes. Petite fée qui nous regarde nous pauvres créature sans pouvoir quelconque, inférieur en tout point à ta beauté éclatante, ta joie de vivre, ta bonne humeur, et toutes ces qualités que j’oublis aujourd’hui mais auxquelles je penserait demain ou ce soir si je ne suis pas déjà plongé dans ce territoire qui ta vu naître, celui des rêves merveilleux. Oui toi petite fée, je voulais te dire que malgré toute la tristesse qui remplit ton cœur en ce moment. Et bien je voulais te dire qu’un de ces humains t’aimait. Oui il t’aime, petite fée et il espère que toi aussi tu l’aimes comme il t’aime. Il aime cette joie retenue qui émane de toi, une joie contenue et cachée par de multiples voiles d’ombres, de tristesse souvent, bien qu’il soit sur que cette joie ne demande qu’à retrouver sa liberté. Et j’espère que je serai capable de t’aider à retrouver celle-ci. Oui petite fée, petite elfe, oui c’est tout simple pourtant. L’explosion de la joie te va pourtant si bien, mais tu t’obstines hélas à maquiller cette joie par des pensées de tristesse. Mais j’ai confiance en toi petite fée pour te libérer de cette prison dans laquelle tu es enfermée. Avec une des clés les plus simples, celle des sentiments que j’éprouve pour toi. Alors je te dis petite fée, vole le plus haut possible et ramène un petit bout d’étoile pour que je puisse y écrire ces deux mots aussi magiques que profonds : je t’aime.